Paroles de l’album :

Pêle-mêle

Paroles et musique : L. Kocsis

Insolente dès le réveil
Avec elle c’est toujours pareil
On dirait que rien ne la gêne
Que tout glisse sur elle
Son attitude me rappelle
Que les mots ne peuvent rien contre elle
A chaque fois je l’interpelle
Et mes mots me reviennent pêle-mêle
Elle s’aveugle de soleil
Pas l’ombre d’une ombre autour d’elle
Si je m’approche trop près d’elle
Il lui poussera des ailes
Son attitude me rappelle
Que les mots ne peuvent rien contre elle
A chaque fois je l’interpelle
Et mes mots me reviennent pêle-mêle
Combien j’aimerais la surprendre
La décider à se rendre
Peu importe que je tremble
Croyez-moi rien ne l’ébranle
Son attitude me rappelle
Que les mots ne peuvent rien contre elle
A chaque fois je l’interpelle
Et mes mots me reviennent pêle-mêle

Le grand découpage

Paroles et musique : J-M Letullier

Anonyme, j’aurais du déserter,
Si quelqu’un n’avait pas décroché
Là, j’ai jeté la terre entière,
Sur mon bureau atelier précaire,
Et j’ai trouvé mille raisons,
De bousculer les quatre saisons…
Il surgit, pour découper dans la terre aux
ciseaux,
Les limites de tous les créateurs d’empires
immoraux.
Il faut dire que dans mes rêves j’en fais un peu
trop,
Sans pâlir, j’aurais jamais l’étoffe des héros…
Des héros
Difficultés pour séparer
Les destins soudés, enchevêtrés,
Les coeurs secs embarqués en mer,
Sous les regards cloués à terre,
Les contours sont un peu flous,
Mais le crépuscule confond tout..
Il surgit, pour découper dans la terre aux
ciseaux,
Les limites de tous les créateurs d’empires
immoraux.

Il faut dire que dans mes rêves j’en fais un peu
trop,
Sans pâlir, j’aurais jamais l’étoffe des héros…
Des héros
J’ai recollé les morceaux,
Distinguant le laid, le beau
Jeté le ciel en enfer,
Et l’enfer au fond de la mer.
La terre est maintenant bien petite,
Mais elle a la valeur d’une pépite…
Il surgit, pour découper dans la terre aux
ciseaux,
Les limites de tous les créateurs d’empires
immoraux.
Il faut dire que dans mes rêves j’en fais un peu
trop,
Sans pâlir, j’aurais jamais l’étoffe des héros…
Des héros

La face cachée

Paroles : L. Kocsis – Musique : J-M. Letullier

Le fond de tes yeux
Me renvoie des images,
De tes voyages merveilleux
Et je coupe souvent en deux,
La part du vrai et de la fable,
Je m’enivre, je fais un voeux,
Incrédule j’y crois un peu…
Tu ne m’as pas dit qui tu étais
Ce que je sais je l’ai volé
J’espère un jour aller marcher
Du côté de ta face cachée
Tes lèvres sont le reflet des rivages
Et l’écume des mots qui s’en échappe
M’éclabousse et je me noie
Dans des chimères, promesses insaisissables
Derrière des remparts infranchissables
Sous les vernis qui masquent l’âme…
Tu ne m’as pas dit qui tu étais
Ce que je sais je l’ai volé
J’espère un jour aller marcher
Du coté de ta face cachée
Tu ne m’as pas dit qui tu étais
Ce que je sais je l’ai volé
Tu ne m’as pas dit qui tu étais
Ce que je sais je l’ai volé
J’espère un jour aller marcher
Du coté de ta face cachée
Mais laisse moi l’imaginer…

Destins fragiles

Paroles : L. Kocsis – Musique : J-M. Letullier

C’est un jeu où tu respires,
Inconscient de l’ultime soupir
Dans l’univers de tous les possibles,
Faut discerner, être lucide
Comment pourrais-tu en extraire,
Des désirs aux parfums contraires
Tout ce qu’on aurait bien pu faire,
Et qui ne s’est jamais produit
Toutes les choses dont on serait fier,
Dont on avait imaginé les fruits
Tous les possibles que tu espères,
Sans jamais oser les franchir
Si tu manquais un peu moins d’air,
Tu finirais par respirer aussi !

Les rêves où tu te révèles,
Ont le goût sucré de Machiavel
Chaque matin le ciel est clair,
Le soir c’est d’un commun mortel
Couvert d’un zeste d’irréel,
Une partie de bras de fer éphémère,
Tout ce qu’on aurait bien pu faire
et qui ne s’est jamais produit
Toutes les choses dont on serait fier
dont on avait imaginé les fruits
Comme un acteur à coeur ouvert
tu peux choisir de jouer petit
Quand ta doublure sort prendre l’air,
c’est ta raison d’être qui s’enfuit

Décembre sous la pluie

Scénario compliqué

Paroles et musique : L. Kocsis

Un éclat de rire qui m’a fait pleurer,
Cet enfant souffrait mais son coeur riait,
Scénario un peu trop compliqué
Des idées étranges qui me concernaient,
Sans jamais personne pour les revendiquer,
Scénario un peu trop compliqué
Ce clin d’oeil furtif qui te délivrait,
Une photo couleur aux émotions gommées,
Scénario un peu trop compliqué
Entre lumière et obscurité
Sur un fil tendu j’inventerai,
Des histoires folles, étranges et colorées
Remplies de faux semblants, d’ambiguïté
Un éclat d’obus m’était destiné,
Est-ce réellement moi que la mort visait,
Scénario un peu trop compliqué
Une histoire d’amour aux coeurs torturés,
Deux ou trois tabous que l’on avait brisé,
Scénario un peu trop compliqué

Une région si froide entièrement désertée,
Une déferlante un soir a tout emporté,
Scénario un peu trop compliqué
Entre lumière et obscurité
Sur un fil tendu j’inventerai,
Des histoires folles, étranges et compliquées
Remplies de faux semblants, d’ambiguïté
Entre lumière et obscurité
Sur un fil tendu j’inventerai,
Des histoires folles, étranges et compliquées
Remplies de faux semblants, d’ambiguïté
Entre fiction et réalité,
Imaginez des choses insensées…
Scénario…compliqué
Scénario…compliqué

J’ignore encore

Paroles : L. Kocsis – Musique : J-M. Letullier

Attentif, immobile
Effleurant le grain de ta main
Rien ne me laisse indifférent
Quand c’est toi qui me le tends
Je ne prends rien, je prends mon temps
Je te retiens comme un aimant
Et quand tu dors,
Tes rêves débordent
Et ils remplissent tout mon décor
Et quand tu sors
J’ignore encore si tu m’aimes fort
Même au dehors
Pour suivre ton chemin,
j’ai renoncé à des jardins
Pour découvrir les secrets du tien
Si tout demain s’efface
Je garderais longtemps les traces
Je te retiens comme un aimant
Et quand tu dors,
Tes rêves débordent
Et ils remplissent tout mon décor
Et quand tu sors
J’ignore encore si tu m’aimes fort
Même au dehors

NPAI

Paroles et musqiue : L. Kocsis

Plaques de rues
Courant des foules
Qui m’électrise
Dans la cohue
Indescriptible
Presque invisible
Dans le mépris
J’entends les bruits
Qui fraternisent
Au coeur de tes artères
J’ai la tête à l’envers
Sous tes grands airs
Tu fais régner l’enfer
Sous l’oeil avide
De tes vitrines
Nait le désir
Dans les yeux tristes
Ce qui scintille
Masque le pire
Je te déteste
Et tu empestes
Le mal de vivre

Au coeur de tes artères
J’ai la tête à l’envers
Sous tes grands airs
Tu fais régner l’enfer
Au coeur de tes artères
J’ai la tête à l’envers
Sous tes grands airs
Tu fais régner l’enfer

Route de Cornusse

Partage !

Paroles : L. Kocsis – Musique : J-M. Letullier

C’est un vrai régal pour nos coeurs engourdis,
Ce réveil matinal, par l’imprévu surpris.
Coeur d’enfant dans un corps trop grand,
Combien parmi nous sont-ils différents.
Quel est ce sentiment qui te retient,
Pour que ton élan rencontre le sien.
Partage !
Tant de bonheur jamais partagé,
Vraiment trop bête de vouloir tout garder,
Si tu en as trop, n’hésite pas à donner,
Cette richesse que tu peux dépenser…
C’est la peur de l’autre qui t’as fait renoncer,
Dis-toi seulement aussi que lui t’attendait.
En l’absence de gestes, de non-dits insolents,
Comment la joie de vivre changerait-elle de camp.
Il suffit de moins que rien, en créant des liens,
Pour que tout s’embrase et qu’on aille plus
loin.

Partage !
Tant de bonheur jamais partagé,
Vraiment trop bête de vouloir tout garder,
Si tu en as trop, n’hésite pas à donner,
Cette richesse que tu peux dépenser…
Tant de bonheur jamais partagé,
Vraiment trop bête de vouloir tout garder,
Si tu en as trop, n’hésite pas à donner,
Cette richesse que tu peux dépenser…
sans compter

Mon amour impossible

Paroles : L. Kocsis – Musiques : J-M. Letullier

Je t’imagine flirtant avec des fleurs
Parcours de senteurs, étranges lueurs
A chaque battement d’ailes
Un mélange de couleurs
Et pendant des heures
Les mêmes rumeurs
Mais en pleine mer, que l’air est amer
Loin des berges, sur mon radeau de fer
Tu m’imagines de vague en lames
Touchant le fond, mon coeur en typhon
Mais ce ciel de mer me désespère,
Dans ce bleu qui m’étreint, je te cherche en
vain,
Mais pourquoi tu t’envoles à chaque fois
Que je referme mes bras sur toi ?
Quand tu te poses sur moi,
je suis comme un porte-avions,
Comme un porte-avions
amoureux d’un papillon
Quand tu te poses sur moi,
je suis comme un porte-avions,
Comme un porte-avions
amoureux d’un papillon

Je t’imagine flirtant avec des fleurs
Parcours de senteurs, étranges lueurs
A chaque battement d’ailes
Un mélange de couleurs
Et pendant des heures
Les mêmes rumeurs
Mais pourquoi tu t’envoles à chaque fois
Que je referme mes bras sur toi ?
Quand tu te poses sur moi,
je suis comme un porte-avions,
Comme un porte-avions
amoureux d’un papillon
Quand tu te poses sur moi,
je suis comme un porte-avions,
Comme un porte-avions
amoureux d’un papillon

Minuit à Wemperhaardt

À mi-chemin du ciel

Paroles et musiques : L. Kocsis

Estompe un peu nos certitudes
et le temps qui s’égraine
Laisse de marbre cette nature
Je me sens des ailes
A mi-chemin du ciel, à peine
Le vent dans mes veines
Charrie des étincelles
Je me sens des ailes
A mi-chemin du ciel, à peine
Le vent dans mes veines
Charrie des étincelles
Il règne un mystère
Cette terre est la mienne
La lune soulève les mers
Comme pour soulager des brûlures
Ici la fraîcheur pleure
Des perles de rosée sur les murs
Les pierres froissées, blotties entre elles
Comme pour guérir des gerçures
Du froid né de l’hiver
Et elles nous content leur aventure
Je me sens des ailes

A mi-chemin du ciel, à peine
Le vent dans mes veines
Charrie des étincelles
Je me sens des ailes
A mi-chemin du ciel, à peine
Le vent dans mes veines
Charrie des étincelles
Il règne un mystère
Cette terre est la mienne
La lune soulève les mers
Comme pour soulager des brûlures
Ici la fraîcheur pleure
Des perles de rosée sur les murs
Les pierres froissées, blotties entre elles
Comme pour guérir des gerçures
Du froid né de l’hiver
Et elles nous content leur aventure
Le chemin qui nous entraîne
Nous fait gagner de l’altitude
Bientôt plus que des sommets
Pour témoigner leur gratitude
Et chaque pas de plus

Parution : 2003